PER AEVUM
^{_{Itinéraire d’une mélodie}}

Per aevum… à travers le temps… Ce programme emmène l’auditeur sur le chemin d’une mélodie Cunctipotens genitor Dei depuis sa naissance monodique au Xe siècle jusqu’à l’apogée polyphonique de la Renaissance. Siècle après siècle, dans des styles variés, le voyage sonore s’établit dans un dialogue vocal et instrumental à une, deux, trois, quatre ou cinq voix selon les époques et les musiciens, et de la mélodie éclosent de lumineuses polyphonies.

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Cécile Banquey débute sa formation musicale à Bordeaux où elle étudie le piano, l’écriture, la direction de chœur, le chant et la musicologie. Elle la poursuit en région parisienne, dans le département de musique ancienne du CRR de Paris notamment. Son goût pour la musique médiévale l’amène à suivre les formations du Centre de Musique Médiévale de Paris (Brigitte Lesne, Catherine Sergent…), les cours de lecture sur les sources de Raphaël Picazos et les cours de harpes anciennes de Véronique Musson-Gonneaud. Particulièrement sensible au répertoire de musiques ancienne et contemporaine, elle chante au sein des ensembles Les Cris de Paris, La Tempête, Les Métaboles, Discantus, La Main Harmonique, Musicatreize… Parallèlement à ses activités de chanteuse, elle est chef de chœur et intervient régulièrement en milieu scolaire dans le cadre d’actions pédagogiques.

Parallèlement à sa formation en chant lyrique, qu’elle termine au CRR de Versailles avec un DEM puis un Prix de Perfectionnement, Sarah Richards se passionne pour les musiques médiévales dans le cadre de son parcours en musique et musicologie à Paris IV-Sorbonne. Elle se forme à l’interprétation et à la compréhension de ces musiques et de leurs sources dans le cadre du Master 2 proposé par l’université, et également à l’ENMDAD du Val-Maubuée, auprès de grands interprètes : Benjamin Bagby, Katarina Livljanic, Raphaël Picazos, Emmanuel Bonnardot. Elle se produit ou s’est produite avec plusieurs ensembles spécialisés en musique médiévale, Renaissance et baroque : Sensú, Cum jubilo, Providencia, Dialogos, les Luths Consort, Il Ballo, Les Mouvements de l’Âme…. Sarah Richards développe aussi une activité de pédagogue, notamment dans le domaine du chant et du chant choral.

Raphaël Picazos est professeur de polyphonies médiévales aux CNSMD de Paris et de Lyon et d’écriture au Conservatoire de Noisiel. Il a été formé à l’ENM de Toulon puis au CNSMD de Paris et a poursuivi ensuite son apprentissage durant une dizaine d’années auprès de divers maîtres, citons E. et J. Bonnardot, G. Geay, J.Y Haymoz, B. Lesne. Membre de l’ensemble vocal Obsidienne durant 20 ans, ses recherches l’ont conduit à initier la publication en transcription diplomatique du Codex To. J.II.9 (éd. Ut Orpheus-it) et à restaurer la Messe de la Sorbonne (éd. Pups-Fr). Il co-fonde l’ensemble Sensú en 2015 puis Un chemin de musique en 2018 dans le but de partager la musique autrement. Son œuvre comprend une trentaine de numéros allant de la musique pour soliste à la formation symphonique ainsi que de nombreuses traductions de traités latins de composition au Moyen Âge (à paraître).

Après des études de chant classique et d’astrophysique , Vincent Pislar se spécialise dans la musique médiévale. Il étudie le chant grégorien et les premières polyphonies au centre de Musique Médiévale de Paris (avec Catherine Sergent, Marie-Noël Colette et Brigitte Lesne) , l’interprétation du chant soliste (entre le 11ème et le 14ème siècle) à l’Université Paris-Sorbonne avec Benjamin Bagby et les polyphonies improvisées, le contrepoint médiéval et la lecture sur les sources au CNSMD de Paris avec Raphaël Picazos. Il fait partie de divers ensembles vocaux français, en particulier des ensembles de solistes Dialogos (dir. Katarina Livljanic) avec qui il enregistre deux CD primés par la presse musicale et Sequentia (dir. Benjamin Bagby) spécialisés dans l’interprétation de la musique médiévale. Il chantait régulièrement à Notre Dame de Paris avec l’ensemble grégorien de Notre Dame (dir. Sylvain Dieudonné). Vincent Pislar a également été élève du cours Cochet (théâtre).

Après des études de hautbois, harmonie, contrepoint, analyse et musicologie, Renaud Tripathi découvre la voix et entre au département de musique ancienne du C.N.R. de Paris. Ses caractéristiques vocales l’ayant naturellement conduit à la musique baroque, il devient un membre régulier du choeur des Arts Florissants. Il a chanté sous la direction de chefs tels que Christophe Rousset, JeanClaude Malgoire, Jean Tubéry ou Hugo Reyne avec lesquels il a enregistré plusieurs disques. On a pu l’entendre à l’opéra dans Scylla et Glaucus, J.M. Leclaire, les métamorphoses de Protée, Texeira, Il sant’ alessio, S. Landi. En 2008, il fonde De Natura Rerum , ensemble protéiforme avec lequel il crée Pyrame et Thisbé, programme visant à établir des correspondances entre cantates baroques françaises et musique classique de l’Inde du nord. Parallèlement, il étudie le luth avec Remi Cassaigne et Pascale Boquet et se produit, dans le cadre de la Société Française de Luth, en récital luth et voix. Il s’est également produit avec la Compagnie Outre Mesure.Il a récemment été invité par Têtes de chien, ensemble vocal masculin a capella qui explore et réinvente la chanson folklorique française. Dernièrement, Renaud Tripathi a chanté avec la Main harmonique, direction Frédéric Bétous, les prophetiae sybillarum de R.Lassus ainsi qu’avec la Fenice, direction Jean Tubéry dans trionfi sacri, reconstruction d’une messe à Saint Marc de Venise autour des oeuvres de C.Monteverdi et des deux Gabrieli.

Olivier Camelin a étudié l’orgue avec Louis Robilliard et Etienne Baillot, et le clavecin avec Anne Dubar, Catherine Latzarus, et Stefano Intrieri. Agrégé de musique, il se spécialise dans l’étude et l’interprétation de la musique médiévale dans le cadre d’un master pro « Musiques médiévales » à l’université Paris-Sorbonne avec Isabelle Ragnard, Katarina Livljanić, Benjamin Bagby, et au CNSM de Paris avec Raphaël Picazos. Parallèlement, il étudie l’organetto avec Guillermo Pérez et David Catalunya.