PASSION BACH
Vendredi 7 juillet, 20h30 – église Saint-Louis à Besançon
entrée libre avec participation au chapeau
Éléonore Pinet-Bodin & Patryk Klos, danse
Zo, beatmaking
Mélanie Gavand, Camille Royer, Olivier Merlin, Quentin Gaillard, chant
Pierre-Yves Fleury, orgue
Hugo Dragone, création lumière
Toute musique convoque la danse. Celle de J.S. Bach, qu’elle soit sacrée ou profane, contient des rythmes et des intentions dramatiques puissantes. De la passion Selon Saint-Mathieu à la toccata pour orgue, Passion Bach est une histoire que chacun s’approprie, une rencontre entre deux danseurs dont les styles, fort différents, ne s’opposent pas, mais cherchent le dialogue. Arts martiaux, capoera, danse contemporaine, acrobaties… tout se mêle pour exprimer la joie ou le deuil, devenir simplement mouvement de vie, ou adieu éternel.
Diplômée du CNSMD de Lyon en 2016, Eléonore Pinet-Bodin travaille en tant que danseuse interprète pour différentes compagnies en Europe et en Asie.
Durant son parcours elle travaille notamment auprès de Wies Merkx, Nicolas Maloufi, Rob Hayden, Judith Sanchez Ruiz company, Agostina d’Alessandro ou encore Gecko Theater company.
Elle intervient en Inde régulièrement en tant que danseuse interprète et professeure pour le festival “Moksha” ainsi que pour “Integrated dance space” en collaboration avec Rahul Goswami.
En plus de son parcours d’interprète, Eléonore chorégraphie ses propres projets en réponse à des commandes de différents festivals en France. Elle reçoit également un enseignement théâtral et musical, deux pratiques qu’elle utilise comme outils dans sa danse.
Après une carrière de footballeur semi-professionnel, Patryk Klos découvre la capoeira et le Jiu Jitsu brésilien lors de ses études sportives à Amsterdam.
La fascination pour la pratique du grappling au dojo l’amène vers la danse contemporaine et la danse contact.
Diplômé en 2019 de la TanzFabrik à Berlin, Patryk travaille actuellement avec la compagnie Not Standing / Alexander Van Thrournhout à Bruxelles.
Il développe et enseigne également sa propre pratique -Grappling Dancing- qui combine l’expérience des arts martiaux et de la danse contact.
Musicien (MC & Beatmaker) aux côtés de « Grand Singe » et « Green hop », Zo est également membre du collectif de Deejay « Le Retour Du Boogie ».
Pierre-Yves Fleury a étudié l’orgue avec Michel Chapuis, Norbert Petry, Susan Landale et Louis Robilliard aux Conservatoires de Besançon, Rueil-Malmaison et Lyon. Il y obtient plusieurs premiers prix, en orgue, écriture, formation musicale et analyse. En juin 2000, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon le Diplôme National d’Etudes Supérieures de Musique, mention très bien, dans la classe d’orgue de Jean BOYER et Liesbeth SCHLUMBERGER. Il est titulaire d’une Maîtrise de Musicologie, mention très bien, à Paris-IV Sorbonne et d’un premier prix d’analyse au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
En juin 2002, il obtient le C.A. de professeur d’orgue. PEA d’orgue et PEA de culture musicale, il occupe entre 2003 et 2012 plusieurs postes d’enseignement : au CNR de Lyon pour l’orgue, l’improvisation et la musique de chambre ; aux CRD de Mâcon et Bourgoin-Jallieu pour l’orgue et l’Analyse ; à l’IMSL de Lyon pour l’improvisation; à l’Université de Franche-Comté pour l’Histoire de la Musique et l’Analyse. Il travaille également en collaboration avec l’Auditorium Maurice RAVEL de Lyon de 2000 à 2009. Il est depuis 2012, professeur d’orgue au CRR du Grand Besançon.
En octobre 2005, il crée avec quelques organistes lyonnais, le festival «Orgue en Jeu », présidée par Louis Robilliard, et codirige avec Olivier Camelin le 1er Concours International d’Orgue de Lyon (avril 2009).
En 2009 il crée le festival Orgue en Ville à Besançon, dont il est directeur artistique.
Après un BAC STI Arts Appliqués, Hugo Dragone se dirige vers un diplôme des métier d’art régie de spectacle, option lumière. A la sortie du DMA, il travail avec différentes compagnies (Théâtre affamé, les pieds volants…) et les suit en tournée en Franche-Comté.
Avec la compagnie d’Or et d’airain il cré les lumières de « Au but » de Thomas Bernard avril 2014, ainsi que celle de « La voix humaine » de Jean Cocteau pour le festival de caves en 2014.
Il rejoint également la compagnie Quilombo pour la création lumière de « La jeune fille et la mort » d’Ariel Dorfman (2014) et une adaptation du « bal » d’éteores cola (2015).
En 2014 il est régisseur d’accueil au Théâtre à l’arrache 1 et 2 au festival OFF d’Avignon.
En avril 2015 il rejoint l’équipe technique du festival de Caves.
En 2016 il devient Régisseur lumière au festival des Nuits de Joux (Pontarlier).
En aout il cré les lumières de « Vauban est son double » une coproduction franco-belge à la citadelle de Besançon. En octobre il participe à la tournée de « Nouvelle d’elle » de Stanislas Coton au festival fetekao à Kaolak (Sénégal).
En 2017 il fait la création lumière de « Avec toute mon admiration » de Christian Rullier mars 2017 à Neuchâtel avec chambre noire théâtre. En avril 2017, il devient régisseur général au festival de caves.
En juillet 2017, il participe au 7/7 à Dijon avec la chambre noire théâtre.
En 2018, il fait les lumière de « quelque chose suit son cours » à Lyon avec la Cie mala noche. Puis celle du « Projet exil » avec le théâtre Envie Besançon.
En septembre il fait les lumières de l’exposition « bâti, penser la textilité du bâti » à la CAUE du Rhône avec la chambre noire théâtre Lyon.
Après des études de Musicologie à l’Université de Besançon, où elle obtient une Licence, Mélanie Gavand intègre la classe de chant lyrique de Marie-Thérèse Keller au Conservatoire de Montbéliard. En 2019, elle intègre la classe d’Aniella Zins au Conservatoire du Grand Besançon Métropole et obtient, en 2021, le Diplôme d’Études Musicales. En parallèle, elle participe à de nombreuses Master Class
notamment auprès du compositeur Éric Tanguy mais aussi d’artistes comme Sandrine Piau et Isabelle Druet.
Passionnée par la pratique et le répertoire d’ensemble, elle se produit régulièrement avec le jeune ensemble lyonnais Syllepse, chœur mixte à cappella, qui associe musiques anciennes et contemporaines, sous la direction d’Ophélia Besson. Elle fait aussi partie du Cortège d’Orphée, ensemble à géométrie variable dirigé par Anthony Lo Papa avec qui elle intervient également en tant que soliste.
Mezzo-soprano à la voix lumineuse et agile, Camille Royer est reconnue pour son expressivité, sa musicalité, son engagement et sa sensibilité.
Après des études d’ingénieur, elle étudie le chant lyrique parallèlement à son emploi de fonctionnaire, avant de décider de se consacrer entièrement à la musique. Elle a suivi des cours et des master-classes auprès d’artistes réputés (Cynthia Jacoby, Henry Runey, Delphine Collot, Gérard Théruel, Serge Cyferstein, David Stern) et se perfectionne actuellement auprès de Robert Expert. Camille a obtenu un DEM de chant lyrique « Voix et mouvement » (mention très bien) au conservatoire de Bobigny.
Camille se consacre depuis 2011 au répertoire de mezzo-soprano et de second soprano : elle incarne avec autant de passion et de bonheur les rôles de jeune femme (Cenerentola, Rosina, Dorabella, Cendrillon) ou de jeune homme (Ruggiero, Lazuli, Cherubino, Siébel, Sesto). Elle se produit en France, en Allemagne, au Mexique, dans le répertoire lyrique ou sacré, la mélodie et la création contemporaine. Sur scène, elle a notamment interprété le rôle d’Adalgisa dans Norma de Bellini sous la direction d’Alexandra Cravero, Fragoletto dans Les Brigands d’Offenbach sous la direction de Fabrice Parmentier, et le rôle-titre de Pelléas et Mélisande de Debussy, d’abord dans une mise en scène de Gérard Théruel en 2013, puis dans une mise en scène d’Olivier Dhénin en 2013 et en 2014. En 2015 elle interprète Hansel au théâtre de Saint-Quentin en Yvelines, dans une version de Hansel et Gretel de Humperdinck adaptée et mise en scène par Lionel Rougerie, avec l’orchestre Manifesto sous la baguette de Mélanie Levy-Thiébaut. En 2019 elle reprend le rôle de Hansel, ainsi que celui de la Sorcière et du Père dans une adaptation de l’opéra de Humperdinck en marionnettes pour deux chanteuses et un percussionniste, avec la Cie Sans Edulcorant. En 2020 elle interprète le rôle de Ruggiero dans Alcina de Haendel, avec l’orchestre Les Métamorphoses et dans une mise en scène d’Elizabeth Baz.
En octobre 2014 elle crée le rôle de Tajëëw dans Viaje, opéra de chambre de Javier Torres Maldonado, créé au Mexique avec la compagnie Le Grain – Théâtre de la Voix et l’ensemble Sillages dans le cadre du festival Cervantino (mise en scène Christine Dormoy, direction Nicolas Chesneau). En 2016 elle crée le rôle de Diandra dans Enfants du Cristal, opéra contemporain de Jean-Marie Curti, avec la participation de personnes en situation de handicap.
Camille se produit également régulièrement en tant que soliste d’oratorio (dans Le Martyre de Saint-Sébastien de Debussy, La Messe de l’orphelinat de Mozart, Les Sept dernières paroles du Christ de Haydn, le Requiem de M. Haydn, le Stabat Mater de Pergolèse, le Requiem de Mozart, etc.) – ainsi qu’en ensemble vocal, avec Le Cortège d’Orphée (dir. Anthony Lo Papa – notamment une tournée en quatuor en marge d’une production de la Dame blanche de Boieldieu par la Co[opéra]tive), le chœur de chambre Nocturnal (dir. Sylvie Colas) et les Métaboles (dir. Léo Warynski).
Cherchant constamment à développer présence et authenticité dans l’expression vocale et scénique, Camille pratique avec ardeur et joie le théâtre physique avec Soif Compagnie, l’improvisation vocale libre avec Francis Got, et le clown avec Sylvie Daillot (Soleil Rouge, Hôpiclowns), Carole Tallec (Cie de l’Ouvert), et Fred Robbe (Théâtre du Faune). Artiste engagée, elle intervient en tant que clown en milieu de soins pour l’association Eclats de Joie, et apprécie aussi la médiation artistique auprès de tous les publics (Cie Minute Papillon, Cie Caractère[s]).
Olivier Merlin a fait ses études de chant lyrique au CRR de Cergy-Pontoise dans les classes de Jean-François Rouchon, Gisèle Fixe et Marie-Claude Solanet. Il s’est perfectionné auprès de Brian Parson (CNSM de Lyon) et Pierre Kuzor (CRR de St Maur). Il mène par ailleurs l’ étude du piano au CRR de Cergy (3ème cycle) dans la classe de Dominique Kim, et Licence de Lettres et Arts vivants à l’Université de Cergy-Pontoise, qui met en parallèle les études artistiques et littéraires.
Il est chanteur et membre fondateur en 2013 du Chœur des Ombres, renommé en 2017 Les Gentilhommes, ensemble de voix d’hommes (direction R.W.Rakotomalala). Membre depuis 2012 du CNJ (Chœur national des Jeunes), troisième prix au concours international de Marktoberdorf (Allemagne) sous la direction de Régine Théodoresco. Titulaire au chœur de la cathédrale américaine de Paris, et membre du Chœur du Palais Royal, diretion J.P. Sarcos.
Il a participé à de nombreux chœurs d’opéra : Au théatre des Louvrais de Pontoise : Cosi fan Tutte de Mozart (2012), Luccia di Lammermoor de Donizzetti (2013), Carmen de Bizet (2013), Pelléas et Mélisande de Debussy (2014), Don Pasquale de Donizetti (2015) et Cosi fan tutte (2017) avec Chœur en Scène à l’Opéra de Massy. Il est actuellement membre du chœur de l’opéra de Rennes dirigé par Gildas Pungier.
Ses rôles solistes : Orfée dans l’Orfeo de Monteverdi en 2015 (le Geste musical, orchestre baroque), Ferrando dans Cosi fan Tutte en 2016 à Bagnères de Bigorre (65). Dans le concert -spectacle Tu n’as rien vu à Ougarit créé en 2016 par Chœur en scène, il est le ténor solo de la pièce Chant intime pour chœur de Zad Moultaka.
Il est également membre du quatuor vocal A bocca chiusa (jazz vocal et chanson française).
Né à Paris, Quentin Gaillard entre très jeune dans une excellente maîtrise de garçons, Les Petits Chanteurs de Saint Louis (direction Olivier Schneebeli), dont il est l’un des principaux solistes pendant plusieurs années. Cette maîtrise restera pour lui le lieu d’expériences musicales et humaines (comme chanter à l’Opéra Comique de Paris, enregistrer le Requiem de Fauré sous la direction de Philippe Herreweghe ou faire de tournées de concerts à travers le monde et des stages de chant au milieu du « Sauvage » en Ardèche) aussi merveilleuses que décisives pour son parcours de vie.
Après la mue, il chante dans des ensembles professionnels à Paris (Jeune Choeur de Paris, direction L. Equilbey) puis à Vienne (Wiener Kammerchor, direction J. Prinz). Il perfectionne sa technique vocale au contact de différents professeurs de chants et au cours d’académies lyriques ou Master classes (chant grégorien, opéra, Renaissance anglaise, musique baroque française, Lied….) avec des spécialistes de renommée internationale comme Evelyn Tubb, Michel Laplénie, Brigitte Lesnes, Stephen Varcoe…. Il étudie en parallèle les sciences économiques à Paris et Francfort jusqu’au Master.
S’établissant en Suisse à partir de 2006, il y suit une une formation de musicien d’église, puis de chef de choeur à la Haute Ecole d’Arts de Zurich. Il reprend en 2009 la direction d’un choeur de paroisse de l’agglomération de Zurich (Johanneschor Mellingen, AG) avec lequel il monte ses premières œuvres avec orchestre et se produit dans le festival Cantars. Il choisit ensuite d’abandonner définitivement sa carrière dans la banque pour embrasser celle d’instituteur que lui ouvre un bachelor obtenu à la HEP de Bâle en 2014. Son premier poste lui est proposé par l’école obligatoire de La Chaux-de-Fonds. Il nourrit d’emblée une profonde affinité pour cette ville, son esprit collectif, à la fois chaleureux et franc -voire un tantinet frondeur- et sa toile de fond en pâturages boisés qui lui offre des occasions intarissables de marche.
A La Chaux-de-Fonds, ses activités musicales prennent rapidement de l’essor avec la direction du choeur de la basilique Notre-Dame de Neuchâtel et de la chorale des Forges, la participation en tant que soliste et/ou choriste à des projets avec des ensembles de la région (Pange Lingua, L’Ensemble Vocal de la Collégiale, Le choeur mixte des Brenets)
En 2018 il obtient un diplôme d’orgue de fin de cursus amateur, grâce aux impulsions lumineuses de son professeur au Conservatoire, Simon Peguiron. En 2020 il est amené à diriger par interim la Maîtrise de Fribourg. Le chant soliste en petite formation (trio avec Miram Aellig et Francesca Puddu, duo avec la pianofortiste Laure Colladant, projets avec Le Cortège d’Orphée à Besançon) ainsi que la direction de choeur restent ses domaines de prédilection. Il reprend avec beaucoup d’enthousiasme la direction de La Croche-Choeur en septembre 2022.
Très curieux de nature, Quentin cherche perpétuellement de nouvelles approches pour le travail de la voix. Il se passionne également pour l’histoire et la littérature française, allemande et anglaise.